Limitations de vitesse et répression : l'accalmie

2007... L'année des élections présidentielles... Un an avant les éléctions, le gouvernement, bien conscient du ras le bol exprimé par de nombreux automobilistes vis à vis des radars automatiques et de la lus grande sévérité de la répression en général, tente d'arrondir un peu les angles. La consigne donnée par Nicolas Sarkozy et Dominique Perben : plus de respect, plus de discernement, plus de logique.

Quelques dates et prises de positions clés:

Vendredi 26 mai 2007, par Nicolas Sarkozy et Dominique Perben.
Ce jour là, les deux ministres signent une circulaire au titre suivant : "Mise en cohérence des limitations de vitesse". Cette circulaire demande aux préfets de rendre plus cohérentes les limitations de vitesse et leur signalement sur l'ensemble du réseau routier, si possible avant le 15 septembre 2007.
Extraits:

  • "Les seuils de limitation existants, s'ils paraissent manifestement trop bas, sont à relever."
  • "Une attention particulière sera portée sur les porions d'itinéraires qui, bien que présentant le même profil et des caractéristiques identiques, enchaînent parfois sans justification claire des limitations différentes qui surprennent l'usager."
  • "Un effort analogue devra être consenti pour bien signaler tant à l'approche qu'à la hauteur de chaque radar fixe, la limitation de vitesse afin d'anticiper des comportements accidentogènes liés à des freinages intempestifs."

Lundi 29 mai 2007, par Nicolas Sarkozy.
Le ministre de l'Intérieur demande aux forces de l'ordre plus de respect et de discernement envers les automobilistes.
Extrait:

  • "Il est important, pour que les français adhèrent à notre politique, qu'ils aient la certitude que les limitations de vitesse prescrites sont à la fois adaptées et bien signalées. J'ajoute que les contrôles routiers doivent impérativement être effectués avec toute la courtoisie et tout le discernement nécessaires. J'y insiste et vous devez y veiller. Il ne faut jamais oublier que les réglementations routières sont faites pour protéger la sécurité des usagers de la route, et non pour les ennuyer."

Dimanche 4 juin 2007, par Christian Estrosi.
Le ministre de l'Aménagement du territoire, Christian Estrosi, a estimé qu'au niveau de la sécurité routière:

  • "Il faut une politique plus équilibrée et plus juste."

Mardi 6 juin 2007, par Dominique Perben et Rémi Heitz.
Déclaration du ministre des Transports Dominique Perben:

  • "Il n'est pas question d'alléger les sanctions pour les petites infractions. Mais je compte proposer au Premier ministre un certain nombre de pistes de réformes concernant le retour au permis de conduire [pour les conducteurs l'ayant perdu]."

Déclaration du patron de la sécurité routière, Rémi Heitz:

  • Nous envisageons de permettre à ceux qui perdent un ou deux points de les récupérer plus rapidement, sans attendre trois ans."

Vendredi 29 juin 2007, par Nicolas Sarkozy.
A propos des contrôles pièges...

  • "Nous ne devons absolument pas donner aux usagers le sentiment qu'on cherche à les piéger ou les harceler. Notre but ultime n'est pas de sanctionner. Il est d'éduquer. Il est d'obtenir une modification du comportement, d'arriver à l'acceptation naturelle des règles du code de la route.

Ces mesures et paroles semblent aller dans le bon sens, cependant attendons voir l'après élections pour mieux juger...

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